Une raquette de tennis, ce n’est pas un objet figé, ni un standard gravé dans le marbre. Les fédérations n’imposent aucune hauteur précise pour tenir son manche, et pourtant, chaque marque glisse ses propres subtilités : longueur, épaisseur, texture… tout varie en fonction des gammes ou des marchés visés. Sur les circuits professionnels, ce détail prend une autre dimension. Là, la prise en main s’ajuste en fonction de la surface, de l’humidité, parfois même sur un simple caprice météo. Moduler la hauteur de la main, déplacer les doigts d’un centimètre, voilà ce qui peut transformer une frappe anodine en coup gagnant.
Du côté des passionnés, les habitudes divergent. Certains montent la main, cherchent la puissance brute. D’autres, plus prudents, descendent le long du manche pour mieux contrôler chaque trajectoire, quitte à s’écarter des dogmes enseignés par les entraîneurs classiques. Ces choix, loin d’être anecdotiques, dictent le matériel utilisé et la façon dont grips et surgrips sont posés, changés, ajustés.
Quel type de raquette pour quel joueur : panorama des modèles et de leurs spécificités
En 2025, choisir sa raquette de tennis relève d’un équilibre subtil entre technique et personnalité. Les raquettes de tennis se déclinent à l’infini, chacune taillée pour marier puissance, maîtrise et adaptation au style de jeu. Pas question de laisser le hasard décider.
Le poids de la raquette de tennis demeure le premier critère à décortiquer :
- Moins de 280 grammes : parfait pour les jeunes ou les nouveaux venus, qui veulent manier sans fatigue.
- Entre 280 et 300 grammes : l’équilibre pour les profils intermédiaires, à la recherche d’un compromis entre rapidité et stabilité.
- Plus de 300 grammes : réservé aux joueurs confirmés, en quête de contrôle total et de sensations précises.
D’autres facteurs entrent en jeu. La taille de la raquette, sa longueur et la surface du tamis modifient radicalement la tolérance et la puissance. Un tamis large (à partir de 645 cm²) pardonne les frappes décalées et accompagne l’apprentissage ou le plaisir du jeu confortable. À l’inverse, les petits tamis séduisent les puristes qui visent la précision, quitte à sacrifier un peu de facilité.
Le manche de la raquette mérite toute l’attention. C’est lui qui conditionne la qualité de la prise, la façon d’ajuster la hauteur de la main. Les fabricants multiplient les sections et les épaisseurs, pour que chacun puisse trouver la combinaison idéale, adaptée à sa morphologie et à ses ambitions.
Pour dénicher la raquette adaptée à son parcours, il faut croiser ces critères avec la réalité du jeu : calendrier chargé, surface rapide ou lente, échanges courts ou marathons. La personnalisation et la fiabilité sont devenues les maîtres mots des grandes marques, capables de répondre à la diversité des besoins de tous les joueurs.
Débutant, confirmé ou expert : comment choisir une raquette adaptée à son niveau et à son style de jeu
Quand on débute, choisir une raquette de tennis pour débutants impose d’abord de se regarder jouer, sans tricher. Les modèles pour premiers pas misent sur un tamis large, pour pardonner les maladresses, et un poids léger, souvent sous les 270 grammes, histoire de ne pas lutter contre le matériel. Pour la prise de raquette, la règle est simple : ni trop lâche, ni contractée. Les recommandations privilégient toujours la sécurité et la fluidité du geste à la recherche de puissance immédiate.
Vient ensuite le cap des joueurs intermédiaires. Ici, il s’agit d’affiner la prise, de gagner en précision. Les prises de tennis évoluent au rythme des entraînements : la raquette se fait un peu plus lourde, un peu plus compacte, pour offrir un équilibre entre force et réactivité. Les fabricants ont compris le message : des gammes entières visent cette progression, où le matériel accompagne chaque étape de l’apprentissage technique.
Pour les experts, tout se complique. La raquette de tennis pour la compétition exige un dosage précis : équilibre, rigidité, taille du manche, densité du cadre, distribution du poids… tout compte. Ici, chaque détail devient une extension du style du joueur. Le matériel ne dicte plus rien, il devient le prolongement naturel de la main, jusqu’au bout du geste.
La question de la hauteur idéale pour tenir sa raquette : conseils pratiques et erreurs à éviter
Sur un court, la hauteur idéale pour tenir une raquette de tennis peut tout changer. Les entraîneurs le martèlent : la main doit descendre au plus près de la base du manche de la raquette, parfois en laissant dépasser le petit doigt ou un centimètre du manche, mais sans jamais exagérer. Cette position assure une prise de raquette solide et mobile, capable de s’adapter aux besoins du moment, de la prise droite à la prise volée droite. Remonter la main ? Mauvaise idée : la réactivité en pâtit, le contrôle aussi.
La position exacte de la main influe sur la mesure de la prise de raquette, le bras de levier et la transmission de l’énergie. Au service, une prise basse libère le poignet, permet de générer vitesse et effets. Sur les retours puissants, descendre un peu la main stabilise la raquette et amortit les chocs. Les habitués le savent : même si l’instinct joue parfois, chaque ajustement a ses raisons.
Voici les points à surveiller pour éviter les pièges les plus fréquents :
- Ne serrez pas trop fort le manche : cela bloque les articulations et nuit à la fluidité.
- Sur chaque frappe, gardez un œil sur la régularité de la position des doigts, pour maintenir une prise de raquette fiable.
- En volée, rapprochez la main du centre du manche pour maximiser le contrôle et gagner en rapidité.
Les erreurs les plus courantes tiennent à une main trop haute ou pas assez ancrée. L’idéal : ajuster la hauteur pour tenir la raquette selon la situation de jeu, bas pour la puissance, plus haut pour la précision au filet. Ce détail, invisible pour les spectateurs, fait la différence dans la répétition du geste juste, du jeune joueur à l’expert confirmé.
Grips et surgrips : tout savoir pour une prise en main confortable et performante
Le grip, longtemps négligé, s’impose aujourd’hui comme un élément clé pour une prise de raquette réussie. Un grip trop fin force à serrer, un trop épais freine la souplesse du poignet. Il faut donc choisir la taille de grip adaptée à la main, sans négliger le moindre millimètre, car à ce niveau, chaque détail compte, surtout pour ceux qui modifient fréquemment leur prise de tennis.
Le surgrip vient compléter cet ensemble. Il protège le grip d’origine, mais surtout, il module le toucher. Les modèles absorbants conviennent à ceux qui transpirent beaucoup, tandis que les surgrips adhérents séduisent les amateurs de précision tactile. La fréquence de remplacement varie : certains n’hésitent pas à changer de surgrip après chaque match, d’autres attendent trois séances d’entraînement.
Pour garantir un maximum de confort et d’efficacité, voici ce qu’il faut retenir :
- Optez pour un grip neuf et un surgrip qui correspondent à vos sensations.
- Évitez d’empiler les couches : trop de surgrips altèrent la taille de grip et risquent de perturber votre gestuelle.
- Sur les tables de ping pong, le grip influe aussi, modelant la tenue de raquette et l’accroche, même si la palette impose d’autres contraintes.
Les écarts de prix témoignent de la diversité des offres et des technologies. Sélectionner un grip ou un surgrip adapté n’est plus un détail, c’est ce qui insuffle confiance à chaque frappe, des premiers échanges aux duels les plus disputés.
